
Un sondage organisé par Schroders, le gestionnaire d'actifs bien connu, auprès de 750 investisseurs institutionnels de 26 pays indique que 90% comptent augmenter leur allocation dans des classes d’actifs non cotés.
Alors qu'il y a +/- 41.000 entreprises cotées dans le monde, des millions d'entreprises non cotées offrent en effet un choix beaucoup plus large, ceci sans la réglementation de plus en plus contraignante d'une cotation.
Le return attendu du Private Equity est plus élevé grâce à la prime d'illiquidité de cette classe d'actifs, un endettement (en moyenne) plus élevé des entreprises détenues, un alignement d'intérêts, une hyper spécialisation (sectorielle,..) des gestionnaires, et une focalisation plus marquée sur la création de valeur pour l'actionnaire très proche du management.
Sauf cas particulier, un investissement dans du Private Equity, via un feeder fund, exige un ticket unitaire de Euro 250.000 (en Belgique) par fonds.
Le marché du Private Equity s'est très fortement développé depuis quelques années, d'où la possibilité d'accompagner les besoins en fonds propres d'entreprises débutantes et même de très grande taille (plusieurs milliards).
Quatre intervenants du secteur font le point :
- Pierre Demaerel, secrétaire général de la BVA (Belgian Venture Capital & Private Equity Association)
- Nicolas Bertrand, avocat associé chez Loyens @ Loeff
- Cédric Olbrechts, founding partner de Vendis Capital
- Vincent Vanderborght, CFO d’Univercells